Qui suis-je ?
Mon parcours
Extrait de l'article
Mon parcours
J ‘ai longuement hésité entre une carrière dans l’éducatif et une carrière médicale.
C’est ainsi que je suis devenue professeur des écoles. J’ai exercé 22 ans en école primaire, dont 15 ans dans l’enseignement spécialisé en IEM et sur un dispositif ULIS avec des enfants ayant des troubles de l’apprentissage (dyspraxie, dyscalculie, dysphasie, dysorthographie, dyslexie…), troubles cognitifs, troubles de l’attention, troubles autistiques et divers troubles du comportement.
Je suis titulaire du diplôme professionnel de professeur des écoles et du CAPASH (certificat d’aptitude professionnelle pour les aides spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation d’élèves en situation de handicap), équivalent du CAPEI (certificat d’aptitude professionnelle des pratiques de l’école inclusive).
J’ai toujours eu le souhait d’apporter une écoute bienveillante et une aide adaptée à chaque élève pour lever les freins à ses apprentissages, reprendre confiance ou mieux se connaître pour mieux s’orienter. J’aimais aussi accompagner les familles dans la scolarité de leur enfant.
J’étais passionnée par mon métier, mais j’avais l’ambition de considérer l’enfant dans une dimension plus globale, plus complète de son être, pour l’accompagner vers une meilleure version de lui-même ; au plus près de ce qu’il est vraiment.
C’est pour cela que j’ai fait le choix de faire une pause avec ce métier d’enseignante spécialisée pour accompagner les enfants et les adultes dans un autre cadre ; plus personnalisé, plus adapté à ma vision des choses.
J’ai pratiqué la méthode Feldenkrais qui est une technique de prise de conscience corporelle par le mouvement (Moshé Feldenkrais est un thérapeute et scientifique israélien qui fut l’un des introducteurs du judo en France et qui, à la suite d’une blessure au genou, mit progressivement au point une méthode de soins non conventionnelle inspirée des neurosciences ). Je pratique le yoga et la méditation depuis depuis de nombreuses années.
Ces pratiques ont beaucoup nourri ma façon d’enseigner et ont mis les savoirs être au cœur de mon métier d’enseignante. J’accompagnais mes élèves avec des exercices quotidiens d’ancrage, de relaxation et de prise de conscience corporelle.
Je me forme et je pratique l'écothérapie avec Egide Altenloh, psychologue clinicien, écopsychothérapeute, expert en gestion de la colère et l’hypersensibilité en Belgique (il pratique la thérapie comportementale contemporaine en intégrant la pleine conscience, la nature et le travail sur les émotions et les valeurs, dans une perspective active et orientée vers l'action), Thomas Busigny docteur en psychologie, psychothérapeute, instructeur pleine conscience guide Shinrin Yoku, formateur en écothérapie et en thérapie ACT, dans le Finistère, en France et Charlotte Roura, psychologue et psychothérapeute libéral guide de haute montagne.
Je suis formée aux soins énergétiques (méthode Luc Bodin, ancien médecin, diplômé en Cancérologie clinique et spécialiste en thérapies naturelles et en soins énergétiques).
J’ai aussi des connaissances en TUINA et SHIATSU (massages énergétiques chinois et japonais).
A titre personnel, j’ai pratiqué le théâtre et je pratique toujours la randonnée pédestre, le chant, le dessin et l’écriture intuitifs.
Diverses lectures me nourrissent.
Je suis passionnée de nature et j’aime aussi jardiner.
Il m’arrive même d’aider au soin des brebis, à l’agnelage, chez des amis agriculteurs.
Mon approche
Ce qui m’intéresse, c’est de guider la personne vers une présence, une conscience plus fine de son corps, de son environnement naturel, pour qu’elle prenne sereinement le pouvoir de sa vie, avec confiance et authenticité.
Je considère la personne dans une dimension globale, complète de son être, pour l’accompagner vers une meilleure version d’elle-même ; au plus près de ce qu’elle est vraiment.
Pour cela je mets en pratique un accompagnement thérapeutique à la fois corporel, sensoriel, mental, énergétique et psychoémotionel, en lien avec notre environnement proche.
Je suis convaincue, de par mon expérience et mes connaissances qu’il y a des relations entre la science, la médecine telle qu’on la pratique en Occident et d’autres visions plus globales du soin.
ÉCOTHÉRAPIES :
Ces nouvelles interventions en santé mentale basées sur le contact avec le vivant
« Les écothérapies rassemblent un ensemble de pratiques thérapeutiques basées sur l’interaction entre l’homme et le reste du vivant. L’intention de ces pratiques est de (re)mettre l’humain en mouvement et en relation avec son environnement naturel, dans le but de contribuer de façon positive à la santé physique et mentale, et plus généralement à la santé globale. »
« L’homme a depuis toujours été en contact avec la nature. Et il semble largement accepté que l’exposition à l’environnement naturel est un facteur nécessaire au bon développement de l’humain, à sa santé physique et à son bien-être mental. »
« L’hypothèse de la « biophilie » (Wilson, 1984) suggère que l’être humain possède une prédisposition génétique à rechercher le contact avec la nature et d’autres formes de vie, dans le but d’assurer la meilleure adaptation possible avec son environnement.
Les êtres humains réagiraient positivement aux environnements naturels parce qu’inconsciemment, ils y trouveraient des éléments qui leur ont permis de survivre et d’évoluer depuis des millénaires.
Notre cerveau se souvient de ce qui est favorable à la vie et cela l’apaise.
La biophilie se manifesterait ainsi par un plaisir inné à se promener dans des espaces verts et un sentiment de plénitude qui se déploie lorsque nous nous retrouvons immergés dans un espace naturel rassurant.
Évoluer dans la nature contribuerait donc favorablement à notre bien-être et à notre développement cognitif, émotionnel et spirituel (Kellert & Wilson, 1995). »
« Selon la Théorie de Restauration de l’Attention (ART, Kaplan et Kaplan, 1989), l’être humain possède deux grands types d’attention : l’attention dirigée qui nécessite un effort mental et de la concentration pour traiter une information, et l’attention involontaire qui, elle, ne nécessite aucun effort et restaure les capacités d’attention dirigée.
Les espaces naturels favoriseraient cette attention involontaire et fourniraient ainsi un environnement réparateur, l’exposition à des scènes de nature permettant une réduction de la fatigue et une restauration des capacités d’attention.
Selon les auteurs, quatre processus contribuent à fournir un effet restaurateur de l’attention :
- La fascination douce (fluide et sans effort)
- L’éloignement (par rapport au quotidien)
- L’étendue (immersion physique et psychique dans un ensemble vaste)
- La compatibilité (sentiment d’être en harmonie avec ses besoins)
La Théorie de la réponse esthétique et affective, dite “Théorie de Récupération du Stress” (Ulrich, 1983), quant à elle, aborde la récupération émotionnelle et psychologique du stress obtenue au contact de scènes naturelles.
Les environnements naturels susciteraient des sentiments d’intérêt, de plaisir et de calme, de par leur profondeur et leur complexité modérée. Alors que les environnements urbains auraient tendance à entraver le processus de récupération après un stress, les environnements naturels favoriseraient cette récupération. »
« Depuis un siècle, l’homme ne s’est jamais autant éloigné de la nature.
Au cours des dernières décennies, les endroits où vivent les humains se sont hautement urbanisés .
On constate entre autres une baisse de fréquentation des parcs nationaux, une diminution de la participation aux activités récréatives de plein air comme la randonnée et le camping,
un déclin des expériences d’observation de la faune et de la flore et même une diminution de la présence des animaux et des décors naturels dans les livres et les films pour enfants (Cazalis et al., 2022). »
« En Angleterre, un rapport gouvernemental révélé publiquement dans The Guardian a dévoilé que trois quarts des enfants britanniques passent moins d’une heure par jour dehors, ce qui est inférieur au temps extérieur alloué aux détenus des prisons. Concomitamment, on observe que les troubles de santé mentale n’ont jamais été aussi répandus dans la population : selon la Haute Autorité de Santé (ARS), aujourd’hui en France, une personne sur cinq présenterait un trouble anxieux ou un épisode dépressif à un moment ou l’autre de sa vie.
En outre, l’Organisation Mondiale de la Santé indique que les cas d’anxiété et de dépression sont en hausse de 25 % dans le monde depuis la pandémie de COVID-19 (WHO, 2022).
Il semblerait que notre rupture d’avec le monde vivant ne soit pas sans lien avec la dégradation de la santé mentale des Occidentaux. Notre détachement de la nature, causé notamment par l’urbanisation massive, serait une cause profonde de détresse psychologique.
On observe également une augmentation de la prévalence de troubles comportementaux et émotionnels chez les enfants ayant grandi en ville (Evans et al., 2018). »
La recherche internationale a démontré de nombreux impacts émotionnels, mentaux et physiques de la nature sur notre santé comme :
Impacts émotionnel et mental
- Estime de soi (développement personnel, communication, créativité…).
- Meilleure résilience face aux épreuves de la vie.
- Atténue les symptômes des personnes ayant un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.
- Diminue l’anxiété, la fatigue, la confusion.
- Améliore les fonctions cognitives (concertration, mémoire….)
Impacts physique
Parce que nos systèmes neuro-physiologiques sont totalement intégrés au reste de notre corps, cette pratique va aussi impacter nos muscles, nos hormones, notre système immunitaire.
- Effet positif sur le système nerveux central, le système nerveux autonome et le système endocrinien. Effets positifs sur l’hypertension et les diabètes non insulino-dépendants.
- Affecte les deux composantes principales du système de réponse au stress: l’axe sympathique-surrénal-médullaire (SAM) et l’axe hypothalamique pituitaire surrénalien (HPA).
- Diminue la concentration de cortisol salivaire.
- Diminue la tension artérielle et le rythme cardiaque.
- Une réponse immunitaire renforcée en milieu forestier.